Retour en images sur la manifestation féministe de ce mercredi 8 mars 2023, où un cortège d’environ 4 000 personnes a défilé de la place Massena, jusqu’à Libération. 

Par Edwin Malboeuf

Des panneaux « Justice pour Salomé », tuée par son conjoint, battue à mort en 2019 à Cagnes-sur-Mer, dont le procès se déroule ces jours-ci.

 

Le comité de soutien à Pinar Selek était présent. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la Turquie, une solidarité internationale se met en place pour converger vers Istanbul le 31 mars, date de la première audience.

 

De Gaulle, rhabillé pour la journée, de pancartes féministes.

 

« On te croit », « Eduquer vos fils, protégez nos filles », « féministe antiraciste ». Finalement une statue, ça sert…

 

Fin de la manif’, avec un cortège de 4 000 personnes environ.

 

« Femmes migrantes, solidarité ! » Le projet de loi Darmanin prévoit, selon ses mots, « d’expulser encore plus d’étrangers ». Elle a été présentée en Conseil des ministres fin janvier, et devrait être une nouvelle immondice à combattre après les retraites.

 

En 2020, 0,6% des viols déclarés ont été suivis d’une condamnation. Et plus de 70% des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite.

 

Il semblerait.

 

Chelous du monde entier, unissons-nous.

 

« Rage against the Machism », référence au groupe de rap-rock américain Rage against the machine, et également titre d’un ouvrage de l’historienne Mathilde Larrère paru aux éditions du Détour.

 

Vu dans le dos d’une « batucadeuse » (batucada, la fanfare percussionniste niçoise… ni soumise).

 

On aime le jeu de mots.

 

De nombreuses références à la Loi Veil, et au droit à l’avortement dans la manif’. Dont ce ballon en cœur, qui a fini sur la statue de de Gaulle.

 

Vu sur le dos d’une autre « batucadeuse ». Peut-être les tambours résonneront ils jusqu’aux cimes du pouvoir.

 

« Ni dieu, ni maître, ni patron, ni mari ». Et le paillassou de Macron en arrière-plan, toujours au rendez-vous à chaque manif. Qu’ajouter ?

 

En fin de manif’. Des draps de soie violets, couleur emblématique des luttes féministes.

 

« Sans oui, c’est non. » Eh oui. Ras le viol.

 

« Liberté, égalité, sororité », pancarte du Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles des Alpes Maritimes. En arrière plan, le camion de la CGT, en ce jour de grève conjointe contre la réforme des retraites et le patriarcat.