« Le carnaval officiel, c’est de la m*** ! »Cette année encore, à Nice, le seul vrai carnaval, le carnaval indépendant, a rassemblé plus de 2000 personnes (chiffres pantaï officiels) dans la joie, la farine et la pluie, de San-Roc au Vieux-Nice. Retour en image sur ce moment à travers les clichés de Pierre Banoori.
Place Garibaldi.Au départ, place San Roc. La farine, déguisement inévitable des personnes venues sans déguisement.Faisant mentir cet adage voulant que les niçois·e·s fondent sous la pluie, c’est avec une fougue et une détermination admirable que les adeptes carnavalesques ont affronté les éléments hostiles prémédités par une météo indubitablement estrosiste.« La batouc’ c’est pour les ploucs (x4) / et la graille ça vous enjaille ». Les festivités ont cependant été troublées par une querelle intestine portant en elle les germes d’une véritable guerre civile : la « team graïle » (cet instrument languedocien constitué de trois parties emboîtables tournées dans du buis avec des renforts de corne, comme nous le savons très bien sans avoir à consulter Wikipedia) a en effet copieusement insulté l’équipe batucada, entraînant des échauffourées qui ont manqué de peu d’embraser la ville entière.En arrière-plan, vous noterez la présence de beaucoup d’ironie.ALERTE ENLÈVEMENT nous sommes toujours à la recherche de ce monsieur banane si vous l’avez aperçu prière de le signaler à nos services.Pas de haine des riches au programme, le carnaval indépendant se voulant résolument inclusif, comme le prouve la romance qui s’y est nouée entre cette sympathique résidente de Neuilly-sur-Seine et un des nombreux punk-à-chat du Vieux-Nice.Qui a dit qu’il ne neigeait jamais à Nice ?On ne laisse pas bébé dans un coin.Cyril Hanouna était de passage.La batuc’ dans toute sa splendeur.L’impossible, principale revendication, a effectivement été obtenu ce jour-là.100 % des 1 policiers présents se sont prêtés au jeu des selfies après avoir été enfarinés comme il se doit, entachant cependant définitivement la réputation de la team graïle.
Par Mačko Dràgàn, photographie de Pierre Banoori (plus de clichés sur https://www.facebook.com/PSBanoori)
Retrouvez le travail de Pierre sur pierrebanoori.com
PS : Si vous contestez les chiffres des personnes présentes au carnaval, sachez que chez nous à Nice il est de tradition de dire ce que l’ont veut, et l’exemple vient d’en haut comme vous pouvez le voir.
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