Ce lundi 4 janvier, des élu.e.s de l’oppostion niçoise ont symboliquement remis les clefs de la ville à Christian Estrosi, maire de la ville -car il semblerait qu’il les ait égarées, enfreignant notamment la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU). A Nice, on chasse les pauvres, méthodiquement. Retour en images sur cette action et sur les problématiques d’une ville où le taux de pauvreté est supérieur à la moyenne nationale, mais où il est hors de question de donner aux gueux une place dans la carte postale. Par nos camarades de Télé Chez Moi.

Lundi 4 janvier à Nice, François Piquemal (député NUPES) présentait devant l’hôtel de ville son projet de loi destiné à contraindre les maires à respecter la loi. En effet, Christian Estrosi enfreint la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) depuis sa première élection, une loi qui contraint les villes de plus de 3500 habitants à posséder au moins 25 % de logements locatifs sociaux.

En compagnie de Olivier Salerno (porte-parole LFI dans les Alpes-Maritimes), Robert Injey (ancien secrétaire départemental du Parti communiste français dans les Alpes-Maritimes), Mireille Damiano (avocate au Barreau de Nice et de l’association Roya Citoyenne) et Zohra Briand (représentante de l’association Droit au logement 06), le député à déposé à la Mairie, à l’attention de Christian Estrosi, la clé du logement public.

Un geste symbolique dans une ville qui chasse les pauvres méthodiquement.